Hommage à Joseph ZOBEL (1915/2006)

Rue-Cases-Nègres-©-Carlotta-Films

Joseph ZOBEL était écrivain (romans, nouvelles, poésie). Il s’exprimait également à travers le dessin, l’aquarelle, la sculpture, la poterie et était maître en Ikebana Ohara (art floral japonais). Sa vie et son œuvre ont été une quête de la Beauté.

Pour vous montrer et vous transmettre cette quête de la Beauté, nous avons créé une exposition itinérante exceptionnelle.

En 2015, centenaire de la naissance de l’écrivain, le dessinateur Roland MONPIERRE a adapté en BD le roman Diab’-là, aux Nouvelles Editions Latines. La même année, nous avons organisé des événements (tables-rondes, lectures, dédicaces) lors du Salon du Livre de Paris.

En 2016, 10ème anniversaire de sa mort, est paru un album inédit. Il s’agit d’un recueil de photos réalisées par Joseph ZOBEL lui-même et mises en page par sa petite-fille Charlotte ZOBEL, photographe. L’album « Joseph ZOBEL Photographie » est disponible sur son site. Acheter le livre.

En 2018, Louise HARDWICK, professeur en études postcoloniales, qui avait participé à une table-ronde du Salon du Livre en 2015, a publié l’ouvrage Joseph Zobel, Négritude and the Novel, Liverpool University Press. Publication en version anglaise uniquement. Une belle critique à lire sur le site Archipelies.

Bonne visite et bonne lecture !

Lorsque le soir, après la classe, je quittai en haut du bourg les enfants qui, eux-mêmes, se séparaient les uns des autres pour se rendre vers d’autres campagnes, et que je m’engageai tout seul dans le chemin qui conduisait à Petit-Morne, je sentis que j’étais un autre enfant. Je venais de vivre une journée pleine de figures, de choses et de résonances nouvelles. J’en étais tout exalté, vibrant, et sur mon amour de la rue Cases-Nègres et de tout ce qu’elle contenait, se juxtaposait l’amour de ce qui était pour moi un univers nouveau.
Je trouvai m’man Tine devant notre cabane. Elle ne m’embrassa pas : elle ne m’embrassait presque jamais. Mais je ne fus pas sans éprouver toute la tendresse et la satisfaction que versait le regard dont elle m’accueillit.
Joseph ZOBEL, La Rue Cases-Nègres, Ed. J. Froissart, 1950, Présence Africaine, 1974

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